Inipi

Il y a tout juste un an, je démarrais 2020 en participant à ma première Hutte de sudation.

Je répondais ainsi, en partie, à mon aspiration de longue date d’aller vers les pratiques chamaniques.

J’aime tellement ces moments enrichis de présence, de conscience, de grand respect, d’alchimie entre les éléments et les êtres vivants, de musique, de chant, et d’enseignements. J’en ai besoin.

L’Inipi est un rituel de purification et de vision, transmis par les Indiens Lakota. On retrouve traditionnellement cette cérémonie dans les cultures amérindiennes et druidiques.

Je souris, car je l’ai étudié quand j’étais en Licence d’Ethnologie, et je l’ai finalement expérimenté 26 ans après !!

Entrer dans la hutte est comme se plonger dans le ventre de la Terre. En sortir est comme renaître, nettoyé·e physiquement, mentalement, émotionnellement, et spirituellement.

Ce fut une expérience forte, hors du commun, où j’ai goûté au Souffle chaud et humide de la Terre, et où j’ai renoué à la fois avec la Nature et avec ma véritable nature.

Je célèbre aujourd’hui ce moment, car il marque autant mon cheminement professionnel que personnel et transpersonnel. 

Depuis, je m’initie à certaines pratiques chamaniques, rythmées par les cercles, les fumigations, les symboles, les chants, les tambours, les voyages chamaniques.

J’y retrouve beaucoup d’approches similaires à celles de la Sophrologie, de la Relaxation et de la Sonothérapie, notamment l’ancrage, l’alignement, l’harmonisation et l’élargissement de la conscience, et en particulier la visualisation.

Ces pratiques constituent de formidables outils de connaissance de soi et de développement de soi, mais également d’écologie intérieure et d’équilibre intérieur.

Et par-dessus tout, elles nous enseignent la voie vers une vie humaine en harmonie avec la Terre et avec le Vivant. Elles nous enseignent une certaine sagesse.

Je me réjouis que cela se confonde parfaitement avec l’état d’esprit Joya Bien-être : 

“Prendre soin de son monde intérieur en étant résolument tourné·e vers l’extérieur, vers les autres, le monde, l’environnement”.

Mitakuyé Oyasin – Nous sommes tous reliés –